Une «femme chocolat» dévoile son bonbon rose en
toute liberté
20 juillet 2007
ÉROTISME. Depuis qu’elle a créé son sex-shop sur
Internet, en février
dernier, Marina appréhendait la réaction de son entourage. Aujourd’hui,
elle fait fi des qu’en dira-t-on et accepte de montrer son visage.
«Les
premières réactions sont bonnes. J’ai envie d’assumer ce que je fais et
tant pis pour ceux qui ne sont pas contents » annonce d’entrée de jeu
Marina, 33 ans, mariée et mère de deux enfants.
Travaillant dans un milieu social particulièrement difficile et violent, elle
craignait que son activité coquine ne lui porte préjudice. «Le sexe, ça en
effraie plus d’un! Lorsqu’ils apprennent la nouvelle, les gens sont souvent
mal à l’aise. Ils ne comprennent pas pourquoi ma vie professionnelle et
familiale ne me suffit pas. Mais une fois qu’ils vont sur mon site, ils sont
rassurés, voire amusés. Certains décident même de passer commande ».
Selon elle, c’est peut-être parce que son site est conçu pour les femmes
en quête de sensualité et non de pornographie.
«Je choisis minutieusement chaque objet en fonction de la couleur, de la
forme et de l’emballage. Je ne veux surtout rien de sadomaso, de vulgaire
ou de ringard». Marina se tient d’ailleurs à la disposition des internautes et
alimente régulièrement la partie «blog» du site.
Enchantée et confiante, elle n’a désormais plus peur des mauvaises
langues. Elle distribue des flyers, en parle au travail ou à son voisinage.
«Je me sens femme chocolat comme celle de la chanson d’Olivia Ruiz,
pleine de douceur, gourmande, mais avant tout libre de réaliser mes
rêves» ?
Emilie Veillon
www.bonbonrose.ch
Marina, entourée d’une panoplie d’accessoires coquins. E.V
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