Elle fait vivre sa famille
grâce aux sextoys
25 juillet 2011
Créée en 2007 par
une ex-infirmière,
la société lausannoise
Bonbonrose.ch cartonne
sur le net et dans les salons.
Bonbonrose.ch cartonne! Créée
sur la Toile à la fin de 2007, la
boutique sexy online compte à ce
jour 23 300 clients. «Je n’avais jamais
pensé que je ferais 1 million
de chiffre d’affaires. Je réalise les
choses simplement, pourme faire
plaisir à moi et pour la famille»,
raconte modestement Marina
Bonnet, fondatrice du site.
Anciennement infirmière,
cette jeune entrepreneuse a
trouvé une formule qui marche.
Bonbonrose.ch estmaintenant le
leader de la vente de sextoys par
internet en Suisse romande. Depuis
sa création, le succès de la
société ne fait qu’augmenter. Le
site se décline en plusieurs couleurs:
bonbonnoir.ch pour les désirs
plus hard, bonbonbleu.ch
pour les hommes et bonbonvert.
ch pour les écolos.
En 2010, la société a fait un
chiffre d’affaires de plus de 1million
de francs. La clé du succès?
Les soirées Bonbonrose à domicile.
«A l’époque, c’était 50% de
ventespar internet et 50%à domicile.
Maintenant, la vente à domicile
a pris le dessus. Nous avons
87 vendeuses en Suisse et 10 en
France», observeMarina Bonnet.
«Lors des soirées, les conseils
viennent des vendeuses et des
amies. Ce sont plusieurs générations
de femmes qui transmettent
leur savoir sur la sexualité», explique
la fondatrice.
Aujourd’hui, les revenus de la
société font vivre sa famille. Marina
Bonnet et son mari, Laurent,
travaillent à temps complet pour
Bonbonrose.ch: «Heureusement
que Laurent est comptable», raconte
cette jeune femme en regardant
fièrement son mari.
Marina Bonnet a dû tout apprendre
sur le tas. Elle a très vite
su tirer son épingle du jeu. La petite
société lausannoise s’inscrit
aujourd’hui dans lemarché international.
«Les produits sont imaginés
en Europe, fabriqués en
Chine et reviennent ici», raconte-t-
elle.
Reconnue dans le réseau des
fabricants, la jeune femme suit
toutes les étapes.De la fabrication
au recyclage des sextoys, en passant
par la vente, Marina Bonnet
ne laisse rien au hasard: «Il faut
regarder la qualité du plastique et
de la silicone. Nous savons par
exemple que le bisphénol A est
dangereux», avertit l’ancienne infirmière,
également attentive à la
consommation des piles des différents
appareils.
Consciente de l’importance du
marché du sexe, Marina Bonnet
inscrit essentiellement sa démarche
dans une volonté de développement
personnel. «Il faut apprécier
sa vie sexuelle. Si la femme
est prête à apprendre le plaisir,
elle est prête à en prendre. Les
vendeuses devraient passer ce
message-là. C’est dans l’idée d’un
développement de soi. C’estmon
côté infirmière qui ressort!» sourit-
elle.
Manon Germon
www.bonbonrose.ch
[20110725]